Une citerne à la hauteur (bulletin n°4)

Au Domaine de Coq Handsort quatre poulets et trois grands poussins, nécessitent à eux tous environ une ration quotidienne de 2 litres d’eau.

Outre une surveillance judicieuse, en particulier de la température ambiante extérieure, il faut apporter le précieux liquide à force d’allers retours peu rentables pour chacun. Parvenir à remplir les deux abreuvoirs manuels aussi jaunes et gais soient-ils n’est pas chose si simple. Leurs pieds détachables entrainant déséquilibre des récipients par les assauts répétés des volailles posent inlassablement la même question: de quoi boire pour combien de temps…..?

Babeau veut organiser les choses de façon à ce que les bêtes ne manquent de rien même quand elle doit s’absenter un peu.

Se nourrir aussi est une question primordiale, mais elle a été résolue en amont. La mangeoire automatique de 20 litres est arrivée en même temps que le troupeau, et siège à l’intérieur de son espace réservé: un grand abri rectangulaire bordé de mur sur plus d’un mètre de haut. Pour un cinquième de l’espace environ, il est un toit couvert de tuiles, et pour le reste, le mur est surmonté sur tous les fronts, de grillage solide. La porte d’entrée est en fer forgé mouluré pleine dans sa partie basse, ajourée dans sa partie haute le tout un peu rouillé. L’ensemble confère au Poulailler, l’air d’un autre temps…..

Mais revenons à notre eau. Il faut urgemment parer à sa fourniture pour assurer la ration quotidienne indispensable au troupeau.

Nettoyage, récurage, abreuvoirs propres, arrosoirs aux bras, et de multiples pas. Voilà qui est fait. Maintenant, nous pouvons passer à la conception supérieure.

D’abord mesurer l’espace entre la citerne récupératrice d’eau de pluie –  installée par l’étonnante Zine Handsort qui a déjà pensé merveilleusement développement/économie durable aux fins d’épargner raisonnablement la nature environnante pour lui rendre à peu de frais ses facultés-, et la structure du poulailler naissant. 80 mètres à vol d’oiseau les séparent.

Le choix de cette citerne, est stratégique; sur-élevée et partant du terrain  tranquillement pentu jusqu’à l’habitat des gallinacées….  Si les bras travailleurs de Zine font maintenant défaut, comme ses bras câlins réconfortants qui nous manquent tant et tant, son souffle est là.

Mais rappelons-nous. Il y a aussi des parrains et marraines qui ont dit oui de façon enthousiaste (cf Bulletin n°1) pour soutenir moralement et affectivement l’installation des êtres formant la petite communauté à plumes du Domaine.

Deden-Croquepoule physiquement présent, appartient au cercle « Cot Codèque » (cf Bulletin n°3). Vers 12, 13 ans, au collège, il était surnommé Deden, et cela lui est resté. Son nom  lui colle aux plumes. Non, disons à la peau.. Il croque tout, son activité semble incessante; quelle résistance!

Son vif intérêt à l’aventure s’oppose apparemment à l’idée que le Poulailler batte de l’aile. Mais quelles perspectives?

Que peut-il se passer avec Deden-Croquepoule, au nom…. prémonitoire?

Coq Tel & Poule Coquette

(prochain rendez-vous la première douzaine d’octobre)