Appel au Poulailler (bulletin n°7)

Aujourd’hui nous nous penchons sur nos amies les bêtes, arrivées au Domaine  de Coq Handsort, un 22 avril.

C’est la saint-Sacha.La jungle n’est plus, à l’espace dédié aux oiseaux. Le projet d’accueil c’est ici, et maintenant.

Il fait beau. Parrains et marraines sont engagés à respecter quelques bêtes emplumées, et  être bienveillants pour elles. Ils forment le très fermé Cercle Cot Codèque.

L’appartenance au Cercle implique responsabilité affective, soit respect et protection des volailles; et c’est en toute confiance que démarre, enfin, l’aventure….Chaque membre a transmis même in extremis le nom qui de sa poule, qui de son coq…

Tiens, arrive là le camion de transport. Et hop, deux boites rectangulaires à terre.
Vérifier la « marchandise », la compter : un, deux, et trois grands poussins, un deux et trois…et quatre !!! Quatre poulets et trois grands poussins (cf bulletin n°1). Quatre et trois, sept…Sept ? Il y a surnombre, nous en attendions six.

Mais qui fourre là son nez de chien, ou plutôt sa gueule ! Dame MaLoune,non non non, Demoiselle Ice-Cream non plus, qu’est-ce que c’est que cela…doucement les cabots.

Bon, reprenons: les trois américains sont au complet. Mais qui est le surnuméraire ? Voyons voir : Quatre poulets ? Donc un de plus….

 » Un de plus est arrivé, il est là, sont tous en sang, pas question de le faire repartir…il est beeeaauuu., c’est un garçon! »

Pas prévu, il n’a ni parrain, ni nom. Bon un de plus, la note est plus salée, faut  assumer.

« Dedeeeennnnn ….
Tu veux bien être aussi son parrain ? Un deuxième filleul pour toi!

C’est pas tout de dire oui on le garde, faut être là et faire avec.

 » Dedeeeennnnnnn….nous faisons avec ?! Sur ? Oui !? Tu prends ?? » Deden-Croquepoule au grand cœur acquiesce spontanément. « Il s’appelle Lucas. » Va pour Lucas.

Allez . Caisses de transport refermées bien en mains, Hachebo et Babeau partent escortées des deux chiennes excitées, direction le fameux poulailler du Domaine à 100 mètres pentus de là.
Les deux femmes et les deux femelles sont toutes à leur aventure.

Ouf….La porte sculptée en fer forgée, ouvre le passage aux manutentionnaires d’occasion.  D’une première caisse filent 3 oiseaux qui aussitôt courent puis volent pour s’en éloigner et retrouver un peu d’aisance. La seconde en laisse partir les 4 autres qui ne demandent pas leur reste…

Tout à coup surgit une bête, non à plumes, mais à poils;  la maîtresse chien du Domaine à t’elle senti un plan ragoûtant? MaLoune est dans l’enceinte, entrée non par effraction, mais par la porte restée entrouverte tandis que l’attention des femmes se porte sur le spectacle de ces beaux animaux, recouvrant l’air, et l’espace.

Il faut dire qu’il y a de quoi, des plumages aux couleurs impressionnantes et des cot cot de tous côté, des scènes de découvertes, des uns et des autres, des volailles emplumées comme des peaux nues, ou presque que nous sommes..

Le nouveau compte est bon: Lautrec, Léonie, Lili, Lucie, Lucienne, Loveandbec, et…Lucas……Le temps de l’appel, et quelques secondes d’observation, la course effrénée a commencé.

MaLoune surgit derrière Lucas l’inattendu;  celui-là fonce droit devant lui, tout en zigzagant, direction la partie couverte pouvant servir de refuge. Mais le coquelet ignorant des lieux  peut il trouver une sortie de secours…ou non..

MaLoune ne veut pas se faire distancer, elle est chasseresse et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Son bonheur est palpable..

Babeau elle-même suit Maloune l’intimant de rester au pied, et s’ensuit une course à trois. La maîtresse a peur, elle a mal pour les deux  autres… qui sera le vainqueur ?  La bête « domestiquée » ne répond plus de rien, son instinct a pris le dessus pour rejoindre son plaisir.    L’arrêter est impossible, Babeau hurle à son chien qui n’en peut mais…
..Ça y est.
Dans la partie sombre après être entrées dans un cercle vicieux, les bêtes ont arrêté le manège, Maloune a saisi Lucas; il se débat, lui échappe, MaLoune insiste, malgré les cris de sa maîtresse et les ordres lancés, elle tient sa proie à nouveau, qui parvient encore à se sauver, pas pour longtemps. Cette fois, MaLoune n’entend pas.

Elle le tient, la poilue à poils courts, elle a saisi sans plus le lâcher, Lucas le magnifique. Ses crocs enfoncés disparaissent parmi les plumes. Et ses pattes aux longues griffes enserrent l’oiseau.

L’affaire est triste…A peine le poulailler prenait tournure, il prenait vie….un moment d’inattention impardonnable pour Babeau Handsort. Peut-elle en vouloir à sa chienne si pleine d’amour et d’habitude si obéissante ? Enfin, l’épreuve est là, il faut faire face.

Mais nous sommes épuisés par cette course-poursuite haletante; arrêtons de caqueter et souhaitons à chacun beaucoup de vigilance…

A bientôt, pour les aventures de nos galliformes au Poulailler.

Coq Tel & Poule Coquette

(rendez-vous au plus tard, les deux premières douzaines de janvier pour la suite de nos aventures).

De l’eau au Poulailler…… (bulletin n°6)

De l’eau courante au Poulailler serait idéal.

Il faut faire vite avant le départ de Babeau pour le confort du troupeau. Être efficace. Entreprendre. Oser pour le succès. Dans ce projet, pas de temps pour une poule mouillée.

Marathonien à ses heures, l’ingénieux Deden-Croquepoule  bat la campagne, direction la ville, à la recherche difficile des objets idoines indispensables, pour un travail de qualité. Il doit les trouver!

Première étape réalisée.

Maintenant, il faut dérouler les longueurs de tuyau jaune armé, avec un minimum de méandres selon les instructions croquées (cf bulletin n°5) .

Attention: ne pas trouer le conduit d’eau, ne pas faire de noeuds…

Tandis que Babeau déblaie le parcours à suivre, Pouletbio tire, déplace, installe le conduit. Puis encore rabouter cet ensemble armé, par un bout à la citerne voisine immédiate du vieux mur, et fixer-là un robinet de quart-tour à long manche, pratique à orienter car facile à saisir. Et de l’autre coté à la toute proximité du poulailler, il faut faire de même avec un autre robinet  semblable au premier, duquel doit repartir un tuyau plus fin.

Deuxième étape franchie.

Ce conduit souple plus fin doit passer par la grille du toit, pour atteindre un rouge abreuvoir à eau, dit automatique. La structure du récipient, sa plastique, son système, le feront potentiellement se remplir automatiquement jusqu’à la limite représentée physiquement par la hauteur du retour de la matière plastique.. Deden en est à la mise en place de cet abreuvoir automatique. Il tente de le suspendre par une chaine métallique au toit de la structure dédiée à nos volailles, pour le faire s’arrêter à l’intérieur à quelques centimètres du sol. Chaine le long de laquelle glisse le fin tuyau d’eau.

Attention: ne pas défoncer le grillage protecteur des rapaces, pour notre troupeau, ne pas faire s’écrouler la toiture du lieu de vie…

Mais Deden-Croquepoule est un as de la voltige autour de la cible.

Troisième étape effective.

L’abreuvoir, on dirait un chapeau melon très haut de forme. L’eau coule doucement entrainée depuis l’extérieur de la forme jusqu’aux rebords situés environ 22 cms plus bas depuis le haut du chapeau, à une huitaine de centimètres du sol; en somme, à portée de becs.

Oh hhh. non, …une fuite!

Courir à nouveau, rechercher l’outillage pour éviter le gaspillage du breuvage répandu sans ménage-ment, loin du logement…Serrer davantage, poser un ruban, spécial liant tuyau fin et système de libération de l’eau.

Nouvelle fuite, trop de débit, régler le quart de tour…and so on….

Il faut réussir, allez encore un peu de courage.. Le trio travailleur ne se voit pas, ni même ne s’aperçoit sans force gesticulations. Croquepoule d’un côté, Pouletbio bien plus bas, Babeau un peu plus haut, et chacun d’appeler quand l’idée qu’à coté, tout roule…pour vérifier;…….on peut y aller!

Après des heures, hourra, tout semble fonctionner.

Savourons un peu…et observons enfin maintenant nos amies les bêtes, pas si bêtes…. Ou bien le ferons-nous quand les poules auront des dents ?!!!

A bientôt, pour les aventures de nos gallinacées pour notre humanité.

Coq Tel & Poule Coquette

(rendez-vous au plus tard, la première dizaine de décembre pour la suite de nos aventures)

Croquer pour désaltérer (bulletin n°5)

Au Domaine de Coq Handsort, le projet d’accueil de volailles s’est concrétisé grâce, il faut leur rendre, aux compagnons de fortune de Babeau .

En effet le joli parc clôturé et couvert pour partie, envisagé par elle pour ces oiseaux là, était totalement envahit de ronces, d’orties, de bois et de toutes sortes de choses que la nature avait entassé là. Rien d’insurmontable à dégager, mais un travail d’arrache-pied, dame nature reprenant récursivement ses droits.

Dans cette jungle, une poule n’y aurait pas retrouvé ses poussins.

Régir cette entreprise n’est pas pour Babeau Handsort une mince affaire tant elle y met son coeur, et y brime ses bras qui a eux seuls ne peuvent suffire. Heureusement, Pouletbio par exemple, est aussi costaud que travailleur pensant. Deden-croquepoule porte l’ambition de parvenir au succès, et ainsi de belles autres âmes…

C’est un duo permanent, un trio très fréquemment ou un quatuor efficace qui occupe la scène quotidienne à préparer l’arrivée des protégés. Une véritable aventure, ce coquet projet.

Le régisseur (nous n’aimons pas assez régisseuse, ou pas encore assez!!!) doit prévoir en toutes circonstances  (cf bulletin n°3), le bon acheminement de l’eau. Car à Coq Handsort, comme partout sur notre globe terrestre, qui dit vie, dit boire de l’eau.

Deden (ou Croquepoule, c’est ainsi que nous appelons parfois par commodité, Deden-Croquepoule) participe activement au projet de construction du Poulailler, permettant  l’accueil et l’installation des filleuls (cf Bulletin n°1). Naturellement, Babeau le laisse prendre son envol pour la réalisation de l’oeuvre au Domaine.

Ne l’oublions pas, Deden est grand croqueur qui dissèque tout; peu lui échappe, car il porte en permanence sur lui son crayon fétiche par lequel le trait émerge.Tout se dessine avec lui, du grand art pour le basique!

Le choix de la citerne pourvoyeuse de l’eau de boisson, est stratégique (cf bulletin n°4); sur-élevée et partant du terrain tranquillement pentu jusqu’à l’habitat des gallinacées, elle permettrait d’éviter l’achat d’une pompe, mais non celui d’un robinet d’arrêt. Le  parcours de l’eau est dessiné, l’installation est assez croquée.

D’abord courir aux magasins chercher, comparer, trouver et acheter 100 mètres de solide tuyau à rabouter à la citerne puis parer d’une vanne permettant le contrôle du débit d’eau jusqu’au Poulailler.

Oh, mais il est bien tard maintenant, l’heure est au repos, arrêtons de caqueter et souhaitons à chacun, bonne nuit.

A bientôt, pour les aventures de nos galliformes au Poulailler.

Coq Tel & Poule Coquette

(rendez-vous au plus tard, la première douzaine de novembre pour la suite de nos aventures)

 

 

 

 

 

Une citerne à la hauteur (bulletin n°4)

Au Domaine de Coq Handsort quatre poulets et trois grands poussins, nécessitent à eux tous environ une ration quotidienne de 2 litres d’eau.

Outre une surveillance judicieuse, en particulier de la température ambiante extérieure, il faut apporter le précieux liquide à force d’allers retours peu rentables pour chacun. Parvenir à remplir les deux abreuvoirs manuels aussi jaunes et gais soient-ils n’est pas chose si simple. Leurs pieds détachables entrainant déséquilibre des récipients par les assauts répétés des volailles posent inlassablement la même question: de quoi boire pour combien de temps…..?

Babeau veut organiser les choses de façon à ce que les bêtes ne manquent de rien même quand elle doit s’absenter un peu.

Se nourrir aussi est une question primordiale, mais elle a été résolue en amont. La mangeoire automatique de 20 litres est arrivée en même temps que le troupeau, et siège à l’intérieur de son espace réservé: un grand abri rectangulaire bordé de mur sur plus d’un mètre de haut. Pour un cinquième de l’espace environ, il est un toit couvert de tuiles, et pour le reste, le mur est surmonté sur tous les fronts, de grillage solide. La porte d’entrée est en fer forgé mouluré pleine dans sa partie basse, ajourée dans sa partie haute le tout un peu rouillé. L’ensemble confère au Poulailler, l’air d’un autre temps…..

Mais revenons à notre eau. Il faut urgemment parer à sa fourniture pour assurer la ration quotidienne indispensable au troupeau.

Nettoyage, récurage, abreuvoirs propres, arrosoirs aux bras, et de multiples pas. Voilà qui est fait. Maintenant, nous pouvons passer à la conception supérieure.

D’abord mesurer l’espace entre la citerne récupératrice d’eau de pluie –  installée par l’étonnante Zine Handsort qui a déjà pensé merveilleusement développement/économie durable aux fins d’épargner raisonnablement la nature environnante pour lui rendre à peu de frais ses facultés-, et la structure du poulailler naissant. 80 mètres à vol d’oiseau les séparent.

Le choix de cette citerne, est stratégique; sur-élevée et partant du terrain  tranquillement pentu jusqu’à l’habitat des gallinacées….  Si les bras travailleurs de Zine font maintenant défaut, comme ses bras câlins réconfortants qui nous manquent tant et tant, son souffle est là.

Mais rappelons-nous. Il y a aussi des parrains et marraines qui ont dit oui de façon enthousiaste (cf Bulletin n°1) pour soutenir moralement et affectivement l’installation des êtres formant la petite communauté à plumes du Domaine.

Deden-Croquepoule physiquement présent, appartient au cercle « Cot Codèque » (cf Bulletin n°3). Vers 12, 13 ans, au collège, il était surnommé Deden, et cela lui est resté. Son nom  lui colle aux plumes. Non, disons à la peau.. Il croque tout, son activité semble incessante; quelle résistance!

Son vif intérêt à l’aventure s’oppose apparemment à l’idée que le Poulailler batte de l’aile. Mais quelles perspectives?

Que peut-il se passer avec Deden-Croquepoule, au nom…. prémonitoire?

Coq Tel & Poule Coquette

(prochain rendez-vous la première douzaine d’octobre)

 

 

 

 

Boire à Coq Handsort (bulletin n°3)

Aujourd’hui, nous nous sommes levés comme les poules. L’heure est au travail.

Chaque oiseau est aussitôt doté du prénom choisi pour lui, dans l’espoir inavouable, pour la plupart de nos congénères, de l’existence d’un lien possiblement amical, intelligent, ludique animal/humain et réciproquement.

Chacun a son caractère et son tempérament, comme nous le découvrirons au fil du temps, et suivant la chronologie des premières rencontres parrain-marraine/filleule-filleul ou au gré d’éléments divers….

Quant aux parrains/marraines bienveillants, constituant le cercle « Cot Codèque », ils pourront transmettre information, historiette, proposition, suggestion, critique, question, aventure de Poulailler etc….

En attendant, il faudrait pourvoir à l’arrivée de l’eau par un moyen moins contraignant pour nous que celui de l’arrosoir, ou du transport à bout de bras d’un abreuvoir dit manuel, et dont l’issue pour les bêtes reste aléatoire. Leur logis n’est pas accessible en voiture….A force de pas sur terrain accidenté, le récipient contenant l’eau s’en trouve vidé de moitié à l’arrivée au poulailler.

Un poulet aurait besoin d’1/4 de litre d’eau par jour, sachant que cette nécessité évolue en fonction de l’age de l’emplumé bien évidemment.

Sont arrivés au Domaine quatre poulets et trois grands poussins, que nous décrirons tantôt.

Comment faire donc pour remplacer cet abreuvoir manuel jaune d’or, joli certes, et doublé par précaution, mais aux pieds détachables, et par là-même, peu stable? Entre les vacillements du remplissage, du portage, ceux de l’arrivage, puis de l’usage de l’eau, que va t’il en rester?  Pour combien de volailles et combien de temps…..?

Coq Tel & Poule Coquette

(rendez-vous le 23 septembre pour la suite de nos aventures)

Arrivée au Domaine (bulletin n°2)

Un poulailler né sous les meilleurs auspices doit accueillir six volailles désirées, commandées, attendues….

Le camion de livraison s’approche de Babeau Handsort qui fait signe. Un chauffeur costaud en descend d’un mouvement alerte; deux caisses rectangulaires devant les contenir faites du même bois que les boites à camembert mais plus grandes et fermées par des rivets, positionnées quasi à la verticale, apparaissent depuis l’arrière du véhicule, dans son antre.

Réflexion faite avec prudence -sait-on jamais- de cette mauvaise condition de villégiature est banalisée par le chauffeur: »ah.!..oui » , mais s’accompagne en réaction d’un étonnement exprimé par les hôtesses.

L’homme de main, agréable et tout sourire au demeurant, prend les caisses aux parois fines et les pose à terre.

Babeau lance un petit regard inquiet, triste et interrogateur à son amie Hachebo; tout à leur attente elles se taisent maintenant, mais calculent qu’avec la loi de l’apesanteur, 3 volailles par conteneur impliquent que dans chacun l’une au moins a porté le poids de deux autres sur son corps durant tout leur transport….

Les vérifications d’état de vie des primo pensionnaires se font. Ouvrir délicatement et vérifier qui est là.

Au domaine de Coq Handsort, émerge d’une des boites de transport, un septième individu. Babeau s’étonne: « il n’était pas prévu….! »

Le compte est vite fait, s’il y a un être de plus, il y a donc une boite qui en contient 4, et sans aucun séparateur dans l’une comme dans l’autre. A l’intérieur des tâches de sang sur les parois en particulier mais aussi sur les bêtes, prouvent qu’il y a eu blessures, écorchures.

« Si vous n’en voulez pas,voulez-vous que je le reprenne dans ce cas? » s’enquiert le transporteur. Nouveau coup d’œil vif entre les deux amies qui de concert pensent : pas question que cet autre, inattendu en effet, refasse le chemin inverse dans ces conditions de voyage….!!!! Bien que contrariée par ce « forcing » du fournisseur, la décision est prise.

C’est un grand jour à partager, avec un de plus…L’animal s’impose de lui-même -sur tous les plans- comme un signe du ciel, venant à merveille et à propos compléter un petit troupeau -selon l’expression consacrée- de poulettes, et pas seulement ! C’est la Providence.

Deo gratias.

La vieille glycine resplendit et magnifie à ses pieds, cet arrivage emplumé, ou bien l’inverse. Le chien MaLoune est là qui bat la mesure de sa joie avec  sa queue, ainsi qu’Ice Cream et sa grand-maîtresse, Hachebo. Le petit monde à quatre pattes s’affairant à découvrir, contrôler lui aussi, cette autre et curieuse vie…

Mais d’abord refermer les « paquets » renfermant les poulets et les acheminer tous……jusqu’au poulailler.

Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises….

Aujourd’hui, nous nous sommes levés comme les poules*. L’heure est au travail. Arrêtons de caqueter et souhaitons à chacun une bonne journée.

A bientôt, pour les aventures de nos galliformes au Poulailler.

Coq Tel & Poule Coquette

* Se lever comme les poules signifie se lever tôt. Une poule commence sa journée au lever de soleil.

Le domaine de Coq Handsort (bulletin n°1)

Il était une fois, un désir…

Nous avions rêvé l’arrivée de poulettes et coquelet pour leurs atouts et notre plaisir. Nous avons alors commencé un travail de récurage du lieu devant accueillir les gallinacées, ainsi que lectures, information, échanges, recherches, décisions, repérages, choix, commande. Et  sont installés mangeoire, abreuvoirs, et tout ce qui est nécessaire au bon développement des poulets, et pourquoi le cacher, à leur  bonheur.

Nous  remercions ici ceux qui ont participé à cette mise en œuvre.. Cependant il faudra encore et toujours améliorer leur aire.

*******

Parrains et marraines humains ont été sollicités pour chaque animal, et tous ont spontanément accepté le rôle, voire, oserons-nous le dire ici, avec un fort enthousiasme, ce qui avivait le nôtre.

Félicitations aux bonnes volontés pour cet engagement d’exception…mais à humains d’exception…

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Un poulailler est donc né sous les meilleurs auspices au domaine de Coq Handsort mercredi 22 avril  avec l’arrivée de sept volailles, chiffre par excellence impossible à contredire selon nous que nous n’avions pourtant pas prévu. Six d’entre elles étaient désirées, commandées, attendues….

Coq Tel & Poule Coquette

(rendez-vous dans deux semaines même lieu même jour)

 

 

Prise de Parole

Qui

Grands amoureux de la création, admirateur/trice de la nature, épris des bêtes, des belles réalisations humaines et du plancher des vaches entre autres, nous venons vers toi, vers vous.

Quoi

De quoi s’agit-il, ou oserons-nous un « de qui » ? D’abord des autres, et en particulier des volailles.

Comment

Cet amour fut au départ un « merci la vie ».

Gourmandise, plaisir des yeux…  « Hummm et si nous avions ce petit monde auprès de nous?! »

Que ne nous donnent pas ces chers oiseaux, en particulier leurs œufs que nous dégustons à toutes les sauces de l’entrée au dessert, leur chair à plusieurs couleurs, textures et saveurs, leurs plumes parfois magnifiques, et à minima toujours belles, leurs expressions, jusqu’au chant parfois.

Pour qui

Pour nous humains, que ce soit pour notre survie alimentaire, ou que l’observation de ces autres vivants, évoluant librement, nous porte au respect de la beauté de la vie dévolue à nos plaisirs visuels, gustatifs, auditifs, et contemplatifs avec intelligence.

Pour nos amis les animaux.

Et pour ceux qui comme nous, aiment les jolies histoires de la vie, et la poésie enchanteresse de qui exprime cette joie, nous disons « suis nous » , « suivez-vous » , dans cette approche de la liberté d’expression, et humanisons-nous.

Pour quoi

Pour nous encore, qui ne savons même pas quel trésor de vie nous avons avec nous au point de le martyriser, de le saccager, de le torturer, d’en faire une machine à produire.

Pour nous pauvres hères qui osons réduire au silence nos bêtes, servantes, dans des incroyables centres dont le bruit des machines couvrent leurs plaintes incessantes jusqu’à extinction de voix.

Devons-nous nous taire aussi ?

Pour nous qui nourrissons l’envie de nous enrichir en monnaie sonnante sur le dos d’animaux torturés du matin au soir et du soir au matin jusqu’à leur mort libératoire, issue d’une aliénante agonie.

Nous, humanoïdes, qui trébuchons sur leurs vies perverties et leurs cadavres, et nous régalons sur leurs supplices auxquels nous prenons soin de tourner le dos.

Allons-nous prendre conscience de notre infamie-parfois- ?

Dans l’espérance de beauté ou d’informations partagés, d’intérêt bienfaisant pour la vie de nos amies volailles, et corollairement des nôtres, ou inversement, et dans l’espoir d’éventuelles conversions de l’homme-loup, en homme protecteur.. nous t’accueillons, au sein de nos publications sporadiques, nous vous accueillons.

Merci, merci la vie.

Et à dans une ou deux semaines, même jour, même lieu, même heure pour un 1er bulletin.

Coq Tel & Poule Coquette